Un différend sanguin et très visible agite le monde des cryptomonnaies ces derniers temps. Il oppose sur les réseaux sociaux – et peut-être bientôt devant un tribunal – les jumeaux Winklevoss, connus pour avoir contribué à la création de Facebook, à Barry Silbert, le fondateur de Genesis, le dernier géant des cryptos à être tombé en faillite, le 20 janvier. Cette plateforme n’est apparemment pas en mesure de rembourser près de 900 millions de dollars appartenant à des clients des Winklevoss, après les avoir prêtés au hedge fund Three Arrows Capital, qui a pour sa part implosé en juin dernier. Ce déballage jette une lumière crue sur le «crypto lending», l’octroi de prêts dans le monde des actifs numériques, une pratique qui a autant contribué à l’essor du secteur qu’aux turbulences actuelles.

La tension est montée crescendo depuis le 2 janvier et la publication sur Twitter d’une lettre ouverte à Barry Silbert.

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